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DATE DE LA PUBLICATION : 1997
NOMBRE DE PAGES : 32
ILLUSTRATIONS : Plusieurs photos et nombreux croquis du processus de fabrication
PRIX : 9,90 €
PRESENTATION GENERALE :
Depuis la Préhistoire, les hommes savent travailler les peaux d’animaux ; à Langeais il y a plus de 30 000 ans, les hommes
préhistoriques de la grotte de La Roche Cotard ont certainement utilisé des techniques de tannage dont nous ignorons les
modalités.
Aux XVIè, XVIIè et XVIIIè siècles l’existence de marchands tanneurs sur la commune de Langeais est notifiée dans les
registres paroissiaux, de même qu’à Saint-Laurent ancienne commune libre rattachée à Langeais au XIXè siècle.
Pendant la première moitié du XIXè siècle, au bord de la Roumer, petite rivière langeaisienne qui serpente au pied du
château, une tannerie s’est installée dirigée par Casimir BOISLEVE ; elle passe ensuite de mains en mains jusqu’à son
dernier propriétaire, la famille GRAND-PIERRE qui cèdera finalement la tannerie, victime de la concurrence des
plastiques, en 1962 à l’Institut de France pour réaliser le parking du château !
Bande de collet, bouloir, culée, hocher, pelain, moulin à tan, foulon, pelard ... : tous ces mots faisaient partie du jargon du
tanneur. Le tannage par exemple, vient de tan, mot d’origine gauloise qui désignait le chêne et qui prouve s’il en était
besoin que la technique du tannage ne date pas d’hier.
Le travail de la peau jusqu’à l’obtention du cuir prêt à l’emploi s’opère en de nombreuses et longues étapes : le « travail de
rivière » sur la peau puis « le travail de cour » et enfin le corroyage ou finissage qui transforme le « cuir en croute » en
produit fini.
Histoire de la Tannerie de Langeais